Il y a des rencontres que l'on n'oublie pas...

Il y a quelques années, je croise le chemin de Léa Rizo, fondatrice de Raev Maroquinerie. À l’époque, elle me confie un bout de son histoire, et moi, je le couche sur le papier. Un article, une rencontre, un instant suspendu.Pour les plus curieux, il est toujours en ligne, juste ici.

Puis, la vie. On se perd de vue. Et un jour, sans prévenir, nos routes se croisent à nouveau. Comme une évidence.Depuis, on avance ensemble. Et je prends un plaisir immense à mettre en lumière ses projets, ses idées un peu folles, ses créations pleines de cœur.

Ce projet-là… il est à part.

Je suis arrivée après la tempête. Quand tout était déjà là. Quand les mains avaient déjà cousu, pensé, livré. Je n’ai pas participé aux premiers instants. Je n’ai pas entendu les premières idées, ni vu les croquis sur le coin d’une table.

Mais Léa, elle, voulait garder une trace. Elle voulait raconter cette collaboration singulière avec le groupe Colas Amiens. Alors, elle m’a tendu la main.

Caméra au poing, cœur grand ouvert.

Direction l’entreprise Colas.Dans mes valises : une caméra, des micros, un trépied… et cette envie de capter l’essentiel.Sur place, je découvre bien plus qu’un projet. Je découvre un lien tissé avec soin, une histoire humaine, des regards brillants, des voix qui vibrent.

J’interviewe le directeur, les salariés, ceux qui ont vu naître ce projet et y ont mis une part d’eux-mêmes. Et à travers eux, je devine tout ce que Léa a semé : la confiance, la créativité, la sincérité.

Je suis repartie le cœur gonflé. Fière. Émue. Reconnaissante de pouvoir documenter ces histoires-là, celles qui font du bien, celles qui ont du sens.

Merci Léa, pour ta confiance. Pour ces projets fous qui me bousculent et m’inspirent. Merci Colas Amiens, pour votre accueil et vos mots vrais. Et bravo à tous ceux qui ont mis la main à l’ouvrage. Cette réalisation, c’est bien plus qu’un objet. C’est un symbole.